Nicole Davy    Peintre Plasticienne
















































Triptyque : coffret



Détail du gaufrage



Détail gaufrage


Leporello



Gaufrage page 7


Gaufrage page 9

Deux mémoires se rencontrent dans un           même temps l’un poétique, l’autre plastique.
Des pierres, des images, des mots des           souvenirs. Tous ces éléments ont donné  naissance à cet ouvrage.

 

 

 

 











 


Grève noire
30 x 40 cm




Grève en bleue
30 x 40 cm








La roche aux fées
150 x 150 cm
Technique mixte - 2013



Passage
30 x 40 cm
fusain


Support
30 x 40 cm
fusain


Support 2
30 x 40 cm
fusain


































Falaise I et II
70 x 100
Fusain


Reflux - Diptyque
2 (100 x140 cm)
Fusain - 2014

t
"Portrait 1"
(70 x 100 cm)
dessin au fusain


"Portrait 2"
(70 x 100 cm)
dessin au fusain


"Portait de Manen"
(124 x 132 cm)


Souches
2 (70 x 100 cm) -  Fusain





































Le voyage des pierres - 2007
300 x 200cm - 1m au sol


Pierres - Voyages I
150 x 150 cm - 2007


Pierres Voyages II
150 x 150 cm - 2007


Henneque Ville
150 x 150 cm - 2007



centre
Albert Chanot














"Hommage a Yehudi Menuhin"
530 x 370cm
Acrylique, journal + fil et bois.
1999



Les unes du Monde
600 X 400cm
1997


L'Année du Monde
18 x 14cm


Grand bleu
 papier marouflé sur toile
technique mixte - 100 x 100cm
2000



confronter N°2
papier marouflé sur toile
technique mixte -  80 x 160cm
2000






Eau forte sur papier de soie imprime





Couverture - eau forte - photogravure





Monotype eau forte et typogravure / arches 250


fermé 26 x 22 cm - ouvert 52 x 22 cm









Les mots du monde
Monotype
14 x 18 cm






La grande pierre
Monotype sur pointe sèche
60 x 80 cm




Falaises
Carborundum
60 x 80 cm




Printemps à Arcueil
Carborundum
60 x 80 cm




la Dos - Pointe sèche
40 x 50 cm


Intérieur 1
30x40cm


Intérieur 2
30x40cm


sur les plateaux 1


sur les plateaux 2

PUBLICATION

  Peintre plasticienne, je conçois et réalise des livres d'artistes à tirage limité dans l'atelier d'art graphique à Arcueil. Ils sont nés de rencontres, notamment avec François Cheng : deux mémoires dans un même temps poétique et plastique. La typographie est confiée à un typographe pour le rapport texte-image. 

« les mains du livre » composé en plomb mobile achevé d’imprimer sur les presses de Coat Malguen
en compagnie d’Isabelle Sauvage, de Sarah Clément et de Frédérique de Carvalho
des terres d’encre, le 1 septembre 2019
(toujours dans le plaisir de faire)

 

 

Achevé d’imprimé mai 2020, édité à 100 exemplaires
Gravure originale imprimée sur papier Blanc Munken Pure 150g
Poème de François Cheng extrait de double chant sur calque polyester.
Dessin original imprimé sur ouverture KRAFT 270 g
Livre déplié 56 x 11,5 cm -  fermé 11,5 x 11,5cm


Petite collection, DOUBLE CHANT, dans son format carré de petite taille répond à la volonté de découvrir l'association texte-image autrement.
Le choix des papiers permet les allers et retours entre transparence et opacité


Dernière parution, « L’arbre en nous a parlé », troisième recueil rejoignant les deux précédents :
« Souvenez-vous de nous, pierres »
« Un jour, les pierres »

Formant un triptyque présenté sous coffret plexiglas 27,5x 13,5x6cm

L'Arbre en nous a parlé



 

« L’arbre en nous a parlé » est le troisième recueil consacré aux poèmes de
François Cheng extraits de « double chant » édition Encre Marine 2000. Il comprend :
Une gravure, eau-forte (gaufrage) tirée sur papier rives BFK 300g 25x72 cm.
Une gravure en pointe sèche tirée sur papier Kawasaki 35g 25x72 cm.
Une gravure en pointe sèche sur la couverture tirée sur papier RivesBFK 300g 25x39,6cm
Le poème en français ainsi que la couverture sont typographiés par Michael Caine.
Calligraphie par François Cheng de son poème, transférée en bloc typo.
Ces deux textes sont imprimés en regard de la grande gravure en pointe sèche.

 

 

INSTANTS D'ATELIER




INSTANTS D’ATELIER 2000-2010

Texte de Maryse Bordet-Maugars
Impression pigmentaire sur papier FineArt
Typographie de Vincent Auger
Achevé d’imprimer en 2010
Ensemble de six bandes pliées présentées sous coffret carton

 « le livret se présente plié comme un petit format de 13,5x 14cm, un parti pris assumé avec une originalité du regard, de présentation et de mise en forme…. » M.B.M.

 

 

AUTRES PUBLICATIONS
LIVRES DE BIBLIOPHILIE CONTEMPORAINE

NUAGE DE NUIT


Nuage de nuit
port folio
eau forte
26 X 22 cm

Ce livre a été conçu à partir d’un texte offert par l’auteur à l’issue d’une confrontation avec mon travail pictural. Cependant cela n’aurait pas été possible, sans sa correspondance avec ma propre démarche plastique, mettre en relation dans ses dimensions plurielles (écriture dans la peinture, empreintes, dessin ...) avec la multiplicité des techniques de l’estampe ont guidé mes recherches.

L’apport de l’écriture en tant que dessin, son introduction dans l’image, dans le déroulement des pages ménagent les respirations nécessaires.

Le format, « faux carré » fermé, très allongé ouvert, conduit le regard dans un déplacement horizontal.

Nicole Davy    

Texte de Fabien Claude, gravures et réalisation Nicole Davy    

Un jour, les pierres


Couverture

« Un jour, les pierres »
Poème de François Cheng, issu de « Double Chant », édition Encre Marine 2000


Souvenez-vous de nous, pierres

gaufrage (détail)

« Souvenez-vous de Nous, Pierres »

Poème inédit de François Cheng  gaufrage de Nicole Davy
Typographie de Michael Caine achevé d’imprimer en novembre 2006
Edité à 30 exemplaires présenté sous coffret plexiglas 12 x25 x2 cm

                                                                                                                 Nicole Davy

PIERRES - PEINTURES






Archipel - Tryptique
30 x 50 cm
Technique mixte - 2014

Le souci légitime de nos sociétés : pollution, dégradation de la planète, mépris de la nature, vient d’émerger dans la conscience collective.
Ce qui est intéressant dans l’attitude des artistes face à cette situation, quand on scrute
leurs œuvres, fait que le rapport engagé est avant tout : affirmation, lieu d’appartenance
au monde, incarnation et enracinement. Jamais cri d’alarme, panique, plainte victimiste,
ni faux romantisme.
Les territoires, eaux, sable, rochers, brumes, galets flottants, pierres remontant au ciel,
feuilles s’exhibant dans leur transparence, toutes ces forces incarnées dans
des actes fondateurs opèrent une magie qui paraît en tout point acquise, et durable.


                      

Maryse Bordet-Maugars - critique, commissaire d’exposition


PARCOURS : exposition personnelle Orangerie de Cachan


Le Chemin de Manen (élément n°1/8)


   
1                                               2                                                   3
Le Chemin de Manen (1-2-3)
8 (122 x200 cm)
estampage sur papier d'Asie



Comme le disent J. Dubuffet ou P. Klee, l’aventure de l’outil fait l’aventure.
Nicole Davy, riche des techniques d’empreintes ou de traits, expérimente
d’autres moyens de créer les traces de sa recherche, n’omettant pas d’y glisser
les éléments iconographies et sémantiques (textes imprimés). Elle crée des carnets,
des étapes qui se succèdent ou indépendantes. Je cite: «  les papiers ça se déchire...»

Maryse Bordet-Maugars  


   
Les émergentes
67 x 97 cm
Pastel sur papier Thaï



Triptique / "L'acacia de Manen"
3 x 70 x 100 cm
gravures

PIERRES - PEINTURES - INSTALLATIONS

 

La mouette rieuse

A l’origine de l’installation, une mouette seule sur une plage isolée picore le sable, répétant obstinément les mêmes déplacements.
Je la filme. Cette séquence sera ensuite mise en boucle.
Projetée sur un sol sableux elle est encerclée par une pluie de morceaux de verre retenus par un fil de lin. L’ensemble éclairé fait miroiter le verre tout en projetant leur ombre…

La réalisation de cette installation a pu être menée à bien grâce à la participation amicale  de Didier Silhol, danseur chorégraphe.

Nicole Davy

 

      
Dyptique 150 x 150 cm

Dans le diptyque présenté, peinture sur toile, les pierres prennent sens dans une relation duelle, réincarnées dans une dimension corporelle.

Les bois, fusain sur papier, technique classique revisitée permet à l’artiste d’entrer dans une réalité autre.

Ces deux démarches montrent une volonté farouche de l’artiste de libérer l’énergie créatrice offerte au monde pour que d’autres vivent. Les pierres, le bois, ne sont ici que des métaphores pour parler du corps.


Maryse Bordet Maugars - 6 juillet 2007     


"PIERRES"

Juillet 98  -  A l’issu d’un séjour à Trouville, je récolte, seule, une dizaine de pierres, une par jour, sur l’estran.

Devant notre parasol, le ciel est gris.....

Juillet 99  -  Nouveau séjour, un peu plus au nord. Au pied des falaises d’Hennequeville, des pierres. Une seule retient mon attention plus lourde que les précédentes, plus tragique aussi. Je la remonte pour l’observer et la dessiner, au soleil, sur une table improvisée installée devant ‘’la petite maison’’....

8 mai 2001- Il fait beau sur Paris. Je conduis P. aux urgences. Nous n’irons pas à T. cet été.

Depuis je vais à l’hôpital et je construis mes pierres.


Nicole DAVY    



ARTISTE en RESIDENCE

Ce travail est le résultat d’une commande pour le lieu dans lequel il s’expose. C’est un centre d’arts plastiques situé à proximité de Paris. Il s’inscrit dans le cadre d’une villégiature estivale de deux mois. En tant que peintre plasticienne, j’ai pu investir l’espace intérieur et extérieur, sols, murs, surfaces vitrées dans lesquels se sont inscrit des toiles, des papiers, des mots, des images filmées. Le visiteur était invité à parcourir le lieu, pieds nus, chargé de transmettre au corps, les sensations de rugosité, de douceurs semblables à celles qui sont ressenties dans le maniement des pierres-sujets.




     



Le quotidien, pris en compte dans ma relation au journal « Le Monde »,
exemplaires accumulés, archivés, recouverts du BLEU qui fait son entrée dans la peinture. Enfouie dans la page, l’écriture, les misères du monde visibles dans la transparence.

Les pages étalées, réunies par des liens, enveloppent le spectateur-acteur dans
la chambre d’écriture. Pliées, coupées, assemblées, elles donnent naissance aux livres.
Un par quotidien. L’année du journal devient sculpture, ou bloc de trois cent douze livres.
Les quotidiens absents sont figurés par les livres-grillages.

Plus tard, sur les fins papiers d’Extrême-Orient, peaux marouflées sur toile, brute
ou colorée de terre, passe dans la peinture. L’écriture devenue signe illisible ou affirmé, déchiffrable, mots extraits du quotidien.

Ecriture aussi, la ligne morcelée.

Elle emprunte au minéral, à travers les pierres, rencontres, jalons d’une mémoire, d’un temps, d’un lieu «  à ne pas oublier ». Les points de vue multiples permettent d’appréhender

leurs formes. Ces pierres sont manipulées, photographiées, dessinées ; elles déposent
leur empreinte par impression unique sur le papier. Les monotypes accumulés servent
à la construction du tableau.

Ecriture encore, celle des corps.  Elle s’incarne dans la couleur, dans l’espace à deux dimensions de la toile.

Ecriture enfin retrouvée des livres-objets, triptyques déployés dans l’espace frontal
ou regroupés dans un coffret.  On ne voit plus que la tranche des châssis recouverts
de papiers, d’un peu de BLEU, de noir ou de blanc.

Nicole DAVY          

" LE MONDE EN BLEU "


Le travail avec "Le Monde" est né de l'accumulation de ceux-ci, du refus non exprimé de les jeter. Ce premier geste qui me fit les prendre, les peindre avec ce BLEU qui émergeait depuis quelques temps dans la peinture, je ne m'en souviens pas.

Le BLEU restera la couleur essentielle passée avec un large pinceau recto verso. Intérêt du recto verso, le panneau peut être vu des deux cotés, il s'inscrit dans l'espace qu'il modifie, Quant aux toiles, leur format est soumis à celui des feuilles du journal, marouflées sur les châssis entoilés .

L'ensemble présenté, panneaux, travaux sur papier, toiles, fait partie de l'aventure engagée depuis deux années. Elle se poursuit.


Nicole DAVY    

Nicole Davy et « le Monde »

Elle m'attend devant la porte de son immeuble, nous avons rendez-vous pour aller voir le travail de l'année 1995 dans son nouvel atelier, « tout le travail sur le Monde bleu ». Il est au dernier étage d'un bâtiment à usage professionnel, c'est tout neuf en bas et rustique en haut. Nicole Davy m'a parlé en chemin, essayant d'éclaircir pour elle-même le travail sur le journal qu'elle ne veut pas jeter et que son mari achète tous les soirs. Depuis cinq ans,elle s'occupe du " Monde" en le déchirant, en le collant, en le cachant, en le cousant, en le montrant au-delà de sa valeur du jour. Elle le peint en bleu, elle en a fabriqué un paravent et des livres à regarder, ou des livres blancs, mais qui sont quand même bleus, pour que les gens écrivent à la main sur l'écriture imprimée et recouverte.

Elle commence à me montrer des pages marouflées sur de la toile, des pages titres du supplément radiotélévision. Parfois elle regarde la télévision, me dit-elle, tout ce qu'elle trouve, elle zappe et elle s'endort. Il y a des carrés d'or sur le bleu, l'or des papier de prière qu'on trouve dans les supermarchés chinois, et des carrés d'argent. Il y a du blanc autour de l'argent et de l'ocre autour de l'or. C'est une suite de six tableaux rectangulaires, il en manque un, le numéro deux, il a été vendu. Elle laisse sa place en disposant les cinq restants. On voit presque chaque fois le titre de la page « Le Monde Radio Télévision », puis un début de dessin qui fond dans le bleu.

Au fur et à mesure de notre entrevue les toiles grandissent, il y a du blanc sur le bleu et le bleu sur le noir et blanc, des traits réguliers tracés à la main sur les lettres de l'alphabet du Monde. Parfois elle a passé tellement de couches de bleu et d'orange que c'est de ça qu'on parle. Je l'imagine dans cet atelier avec vue sur une très belle ruine en train de recouvrir le Monde de « sa couleur, le bleu, couleur universelle et anonyme, mais aussi la couleur qui accompagne Nicole Davy, intimement et souvent exclusivement depuis quelques années.

Des bandes divisent ou rassemblent les toiles, une verticale les scinde en deux et une horizontale reprend tout par la taille.

Nicole désigne les verticales, fines et esquissées dans un trait mouvant; je regarde les grosses bandes horizontales qui les soutiennent. Elle me montre aussi un signe, une sorte de lettre `n' ou d'oiseau battant les ailes vu de loin, j'ai oublié maintenant d'où venait ce signe. Dans un plaisir grandissant elle me parle du temps passé à recouvrir les nouvelles du jour par d'autres signes, faisant apparaître l'oubli de ces nouvelles dans leur propre caractère, secret et à voir.

Il y a eu cette année aussi des toiles carrées et des toiles dans le journal, mais toujours dans son vis-à-vis, des silhouettes botticelliennes, trois femmes sans tête sur trois carrés, se massant autour du carré central. Et d'autres travaux avec la peau des pots de peinture, la trace des déchets et du temps qui les a rendus tels.

Le soir tombe, j'ai l'édition du «Monde» dans mon sac, je ne l'ai pas encore lu.


Sabine MACHER - 1995

MULTIPLES
MONOTYPES - GRAVURES


                       Pluie                                            Pluie bleue                                   Pluie bleue 2                
                   30 x 40 cm                                      30 x 40 cm                                    30 x 40 cm                  

Surgir                                                                         Envahir
40 x 50 cm                                                                 40 x 50 cm






L'arbre en nous a parlé
Gaufrage su papier népalais
75 x 25 cm





Pierre - Pointe sèche
80 x 60cm



Chutes - Eau forte gaufrage
80x60cm


Interstice
A4


Lune Bleue
A4



Passage - Pointe sèche
40x30cm


Grand Bleu
40x50cm

 




Grande Oxy - papiers collés
600x80cm

 


Entre nous 1
30x40cm

Entre nous 2
30x40